Victor Ellington
Nom : Ellington
Prénom : Victor
Âge : 22 ans
Groupe (humain ou vampire) : Humain
Profession/occupation: Étudiant et modèle
Description physique (5 lignes) : Victor avait été angéliquement beau. Il l'était maintenant diaboliquement. Le regard de mort qu'il traînait dans son joli visage pouvait glacer le sang. À voir la réverbération pensive de son regard, on aurait pu penser qu'il avait déjà vécu l'apocalypse. Ses iris semblaient deviner à travers les autres leurs avenirs et ces destins devaient être affreux lorsqu'on voyait les clignements de paupières désespérés. Cette nature gothique, pontificale et guerrière était étrange dans ce corps. Victor avait la prunelle profonde, la paupière un peu rouge, la lèvre inférieure un peu épaisse (semblable à celle des Habsbourg) et facilement dédaigneuse, laissant apparaître des dents exquises. Il avait une jeunesse excessive qui dans sa fraîcheur était étonnante. Il avait gardé de son passage à Oxford une encolure de page qui lui convenait. Il avait une chevelure noire tumultueuse au vent, des yeux bleus, des lèvres neuves et une peau totalement blanche, semblable à celle d'un mort. Mais le plus effrayant dans cet homme était le regard qu'il levait sur les autres vivants de ce monde, lui, le mort; un regard surprenant et redoutable, dans lequel on pouvait voir la noirceur de son âme. Toujours habillé avec une élégance absolue, Victor restait le plus parfait des dandys affectés et troublés.
Description psychologique (5 lignes) : Victor était un jeune homme charmant, mais capable d'être terrible. Depuis la mort de Giselle, rien ne l'émeut, rien ne le réjouit. Son regard s'anime que lorsqu'il rêve de renverser les Volturi. Sévère dans ses joies, il croyait que toute chose à son utilité. Pour lui, les fleurs ne sont bonnes qu'à cacher l'épée. Il était de ce genre de personne qui n'entend pas chanter les oiseaux, qui ne voit pas le printemps, encore moins les roses. Il baissait chastement les yeux sur tout ce qui n'était pas vengeance. Elle seule menait sa vie, donnant à cette dernière un semblant de mort. Se mettant en colère au moindre imbroglio, Victor était capable des pires excès que son imagination fut capable de lui procurer. Dandy, il avait cette affectation d'esprit condescendante et hautaine. L'autorité faisait partie de lui comme la violence. Il était grave tout simplement. Lorsqu'il parlait, il s'agissait d'un hymne et ces mots étaient âprement inspirés par quelque chose qui semblait venir d'outre-tombe. D'une nature perpétuellement nerveuse, bien que blasée, le jeune homme avait cette intelligence que devaient avoir Brutus, Robespierre, Marat, Lamarque, Paine, Jefferson et Struve. Connaissant tous les détails de la grande chose, il avait dévoré tous les livres sur toutes les révolutions et savait totalement ce qu'il convenait de faire. Cependant, comment lever les autres vampires, alors qu'il était seulement un humain?
Histoire (10 lignes):Né d'une très ancienne famille anglaise vivant dans le Northamptonshire, Victor est le fils cadet d'une famille de trois enfants. Faisant partie d'une des plus riches familles du pays, le jeune garçon eut une enfance dorée, ayant tout ce qu'il désirait, ce qui renforça son caractère égocentrique. Comme tout fils de bonne famille, il entra à Oxford afin de faire son droit. Alternant entre ses études et son travail de mannequin, Victor vivait la vie d'un étudiant ''débauché''. Passant ses soirs et fins de semaines dans les bas-fonds de Londres avec ses amis, il finit toujours les nuits dans quelque bar de la capitale. C'est lors d'une de ses soirées qu'il rencontra Giselle Keat, la chanteuse d'un groupe punk-rock. Il entreprit dès lors une relation tout d'abord physique avec la demoiselle puis ils tombèrent progressivement amoureux. Cependant, Victor devint vite septique du comportement de la jeune femme. Elle ne sortait pas de son appartement lorsque Londres et ses environs étaient enfin éclairés de soleil et elle disparaissait plusieurs jours sans donner de raison. Après plusieurs mois de leurs relations, en rentrant de l'université après une rencontre à la bibliothèque, un jeune homme aux allures étranges l'accosta lui demandant s'il savait ou était Giselle. Cependant, l'ignorant, l'inconnu se jeta sur Victor en tendant de le tuer. Il survécut car au bout de la rue, sa copine apparut, attirant l'attention du criminel, qui laissa sa victime sur le sol pour courir derrière Giselle. Tibutant, Victor rentra chez lui. Sa copine vint le retrouver quelques heures après.
-Il t'a fait du mal?
-Bof... Il a failli me mordre, mais ça va... Je saigne un peu, mais je vais survivre, t'inquiètes.
Giselle s'assit devant lui, étirant son bras blessé afin d'essuyer le sang qui perlait sur la peau. Victor observa son visage prendre une dureté qui l'étonna. Giselle banda le bras puis lui jeta un regard qu'il ne lui avait jamais vu.
-Viens. Il faut que je te parle.
Victor obéit et alla rejoindre sa petite amie sur le divan du salon. La jeune femme était nerveuse et se tordait les doigts. Son regard était triste lorsqu'elle le releva vers Victor.
-N'aie pas peur, d'accord? Tu sais que je ne te ferai jamais mal...
Victor fronça les sourcils. Que voulait-elle dire? Comment aurait-elle pu lui faire du mal, elle qui était frêle comme une branche d'arbre? Il renifla, essuya du sang qui glissait de ses lèvres et encouragea Giselle à en dire plus.
-L'homme que tu as vu est un Volturi. Un membre de la famille royale des vampires. Car, je suis un vampire, Victor. Ne crains rien.
La regardant avec de grands yeux, sans le vouloir, le jeune homme recula. Un vampire? Impossible! Cela n'existait pas! Ou du moins, ils étaient tous en Transylvanie, non? Depuis quand ils émigraient?
-Les Volturi me cherchent depuis des années. Je suis leur proie car je suis une criminelle. J'ai découvert un moyen de tuer les vampires qui ne désirent plus vivre. Habituellement, ce sont seulement eux qui peuvent donner la mort. Ils me tueront bientôt... Je voulais juste que tu sois au courant. Si je ne reviens plus c'est pour cela...
-Il n'en est pas question! Je vais te protéger! lança Victor, en se levant pris d'une fureur qu'il ne pouvait pas maîtriser.
-Je t'en prie. Ne sois pas irraisonnable. Tu ne peux pas tuer un vampire. Ils te turont avant que tu aies pu faire quoique cela soit.
-Transforme-moi alors!
-Non. Si je tue d'autres vampires, c'est que je comprends la désespérance de cette existence et je ne veux pas que tu la vives. Tu m'entends? Victor! Je t'en supplie, sois raisonnable.
-Giselle. Je t'aime, murmura le jeune homme en se retournant vers elle.
-Je sais. Je sais. Je t'aime aussi Victor. C'est pour cette raison que je te laisse humain et que je ne vais plus pouvoir te parler. Il sera impossible pour nous de se revoir. Plus jamais. Je suis venue te dire adieu.
-Je ne saurai pas si tu es toujours en vie?
-Je suis déjà morte, Victor, ricana-t-elle, avec un sourire triste, qui ne fit qu'enrager davantage le jeune homme.
-Ne dis pas ça!
-Quand je serai morte, Francis viendra te porter ce collier.
Giselle se leva et se rapprocha de Victor. De ses doigts fins, elle lui présenta la chaîne qu'elle portait au cou. Sur un fin lien d'argent, il y avait un pendentif en forme d'épée de duel du XVIIIe. Victor porta sa main au collier en touchant la peau de la jeune femme.
-C'était pour cela que tu étais si froide? Que je n'entendais pas ton coeur battre? dit-il, d'une voix étranglée.
Un sourire contrit prit les lèvres minces de la jeune femme. Elle haussa les épaules pour acquiescer.
-Ces Volturi, il y a une façon de les battre?
-Aucune. Cela ne pourrait se faire que si tous les vampires se soulevaient contre eux. Mais cela n'arrivera jamais. Ils ont des agents partout dans le monde, des agents qui leur sont plus dévoués qu'à leur propre vie.
-Qui sont-ils?
-Arrête de poser des questions, Victor. Cela ne sert à rien.
-Qui les dirige? demanda-t-il, en haussant la voix, durcissant son regard.
-Ils sont trois. Aro, Marcus et Caïus. Aro est capable de lire dans les esprits et d'y deviner toutes tes pensées, tout ton passé. Marcus est capable de deviner les relations entre les gens. Il saurait donc que nous nous aimons et s'empresserait donc de te tuer. Quant à Caïus, il n'a pas de pouvoir, mais il est de loin le plus cruel et entretient des agents d'autant plus impitoyables.
-Je trouverai un moyen de les tuer, Giselle. Je te le promets.
-Cela ne servirait à rien. Tâche seulement de te mettre en sûreté. Adieu!
Giselle disparut, laissant Victor seul et triste. Il ne se passa pas deux jours avant que Francis, le guitariste du groupe de musique de l'absente, glisse sous le pas de
sa porte une enveloppe dans laquelle se trouvait la petite épée de métal.
Victor, s'étant juré de venger la mort de Giselle, déménagea à Mist, sous les recommandations des autres membres du groupe, qui voulaient protéger l'humain des volontés morbides des Volturi.
Famille (Soeurs, frères, parents...):Ses parents, George et Helen Ellington, et ses deux soeurs, Mary et Jane, vivent en Angleterre.
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Votre personnage connait-il l’existence des vampires?Oui
Vous! Hors-jeu
Age : 19
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